LES MUTATIONS DES SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS ET DES LAÏCITÉS 26-27 novembre 2015, À Paris Site Pouchet CNRS et Sorbonne

Organisé par le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (UMR 8582 / EPHE-CNRS)

Le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités a été créé en 1995, au sein de l’École pratique des hautes études et du Centre national de la recherche scientifique, en s’inscrivant dans la continuité du Groupe de Sociologie des Religions. Ses chercheurs travaillent sur les transformations du religieux et les questions relatives à la laïcité dans le monde contemporain. Son champ de compétences englobe de nombreuses aires culturelles. Le but de cet anniversaire est, en un moment bousculé par l’histoire, de présenter un panorama approfondi de la situation religieuse contemporaine, en accordant, à travers le thème de la laïcité, une place centrale à la question de la régulation de la diversité religieuse en France et ailleurs. En rappelant les acquis scientifiques de notre laboratoire, l’événement entend constituer un moment de référence dans la connaissance des phénomènes religieux et de la laïcité. Il marquera aussi la place que l’« école française » peut avoir dans le renouvellement, sur la scène internationale, des objets et des problématiques des sciences sociales des religions et de la laïcité.

http://gsrl.hypotheses.org/478

IPSA 23-26 July 2016 Istanbul Call for Papers Panel: Politics of International Migration

We now know that large-scale mobility of people across international
borders is not only a one-time movement from country A to country B. It is
a phenomenon that creates different levels of transnational spaces, where
not only the people, but also the sending and receiving societies and
governments are largely involved and affected. Thus, the panel is looking
for those papers that are integrating different perspectives of the wide
variety of fields that are interested in the study of migration, such as
political science, sociology, economics, and anthropology. We welcome
studies on human migration with different indications, and mainly research
that focus on comparative findings with significance beyond a single case
study; novel methodological techniques; and innovative theoretical
contributions on the various dimensions and effects of international
migration. We argue that migration molds not only societies, but also has
important policy consequences, all of which largely fit the special focus
of the 2016 conference Politics in a World of Inequality. Accordingly, we
are interested in papers exploring –but not limited to- the following main
themes:

• Policy responses to international migration on different levels, i.e.,
international, national, local
• Debates on diversity and citizenship
• Migration and mobility nexus

Language: English
Chairs: Dr. Deniz Sert & Derya Ozkul
Discussant: Dr. Dogus Simsek

Deadline for paper submission: 7 OCT 2015
You will find all the details about the congress and guidelines for
submissions on the conference website:
https://istanbul2016.ipsa.org/events/congress/istanbul2016/home

Appel à communication pour le colloque AFSR (Association française de sciences sociales des religions) 2016, Indifférence religieuse et athéisme, Paris, 1 et 2 février 2016 / Call for paper for the 2016 conference of the French association of Sociology of religion, Religious indifference and atheism, Paris, February 1-2, 2016.

Les spécialistes de sciences sociales des religions se focalisent souvent sur leurs objets spécifiques, en oubliant d’interroger le phénomène de la non religion. Or, on ne peut comprendre les phénomènes religieux dans les sociétés contemporaines sans prendre en compte leur contestation (l’anti-religion) et les manifestations d’indifférence religieuse, malgré la difficulté à construire une science de l’irréligion – difficulté qu’il conviendra aussi d’analyser. Du fait de la perte d’influence sociale des religions instituées, du fait encore de l’individualisation des croyances et de la montée des incertitudes dans nombre de domaines, au premier rang desquels le domaine religieux, la non religion et la religion incertaine semblent notablement se développer. À la question, classique, de la socialisation à une religion semble ainsi s’ajouter celle d’une socialisation à l’incroyance. Dans un tel contexte, réfléchir sur la non religion, l’athéisme et l’indifférence religieuse devient un enjeu majeur pour les sociologues du religieux, pour l’ensemble des sciences sociales, et pour toutes celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre l’évolution des sociétés. Tel est l’objet de ces deux jours de colloque. Le présent appel à communication invite les chercheurs et enseignants intéressés à proposer une intervention. Nous souhaitons aborder le sujet en trois temps.

1. Le premier temps précisera les définitions de l’athéisme et de l’indifférence religieuse en usage dans les sciences sociales, depuis leur théorisation jusqu’aux méthodologies afférentes. Ces définitions peuvent exister chez des penseurs à différentes époques, y compris dès l’Antiquité ; elles gagneront à être discutées et ajustées en fonction du présent. Provisoirement du moins, l’on peut définir l’athéisme comme un système de pensées et de croyances opposé à la religion, sinon antireligieux, quand l’indifférence religieuse se caractériserait par un désintérêt a priori complet pour les questionnements sur la dimension religieuse de l’existence. L’indifférence serait ainsi une attitude pratique, une distance (modulée) d’avec les univers religieux, qu’elle ne chercherait pas à critiquer peut-être parce que leur affaiblissement rend la critique caduque. Dès lors, on peut se demander ce qui s’oppose à la religion : la non religion, l’athéisme, l’indifférence, ou d’autres systèmes de sens alternatifs à la religion. Au-delà des cadrages théoriques, le colloque se développera en spécifiant d’un côté l’étude des formes de l’athéisme, de l’autre celles de l’indifférence religieuse. Pour chacun de ces deux grands thèmes, des approches historiques, sociologiques et ethnographiques seront privilégiées.

2. L’athéisme peut être analysé aussi bien au niveau des individus que des groupes organisés et militants (Union rationaliste, Libre pensée, Union des athées…). Il s’agira d’évaluer l’étendue du phénomène athée, aussi bien en France que dans d’autres pays, selon une perspective comparée. À travers une sociologie de cette population et de son système de valeurs, on cherchera également à savoir qui sont les athées, et comment ils sont perçus par la population globale : si les athées semblent aujourd’hui très bien acceptés en Europe de l’Ouest, ce ne fut pas toujours le cas. Aux États-Unis, ils semblent encore souvent perçus comme des déviants et de mauvais citoyens (D’après certains sondages, les Américains acceptent/teraient beaucoup plus facilement de voter pour un noir ou un homosexuel que pour un athée à l’élection présidentielle).

La dimension historique représente bien sûr un volet important de ces thématiques. Elle établit d’abord la manière dont différentes époques servent de référence pour réfléchir au positionnement de l’incroyance et de l’athéisme à l’échelle de la « grande histoire » ; elle offre ensuite d’exhumer les traces historiques d’athéisme qui ne furent pas nécessairement des signes précurseurs d’une indifférence religieuse. Dans la vie d’un homme / d’une femme, dans la trajectoire d’une société, les temps / lieux / formes de croyances et d’incroyances, d’adhésion ou de détachement des systèmes religieux admettent des variations bien plus complexes que le modèle classique d’un étiolement moderne de la foi ne le laisse penser. Ces variations ont jusqu’ici été peu étudiées, une carence que ce colloque entend pallier. Concernant spécifiquement la France, la période d’affirmation de la laïcité à la fin du XIXème siècle appelle des analyses plus approfondies, tout comme le devenir et les recompositions des organisations antireligieuses survenues depuis lors. Certains mouvements athées ont-ils glissé vers l’indifférence ? Si oui, pourquoi ? Pourrait-on parler d’une « sécularisation des athées »? Observe-t-on des trajectoires inverses de mouvements qui passent de l’affirmation d’une indifférence religieuse, ou d’un agnosticisme, à un athéisme militant?

Concernant les sociétés contemporaines, il paraît tout aussi intéressant de mettre en lumière l’athéisme très prégnant dans certaines professions : c’est par exemple le cas parmi les scientifiques (enquêtes réalisées ou en cours en France et dans d’autres pays), sur un arrièreplan de débats intellectuels et d’arguments échangés entre philosophes athées, agnostiques, indifférents, hésitants et dubitatifs, ou encore pro-religieux.

L’athéisme officiel de certains États, à l’époque soviétique notamment, est aussi un thème qui trouve sa place dans ce colloque – l’athéisme officiel n’ayant pas anéanti les religions, dont on observe une grande diversité dans l’Europe centrale et orientale contemporaine. Si toutefois certains pays ont plus ou moins connu des retours du religieux, ce n’est guère le cas dans d’autres. Comment expliquer le très fort impact de l’athéisme et de l’indifférence religieuse en Allemagne de l’Est, ou en République tchèque, en Estonie et Lettonie ? Et la politisation de l’athéisme aux États-Unis, en Turquie, en Chine ou en Inde ? L’examen comparatif, à une échelle nationale, des trajectoires suivies par les idées et pratiques athées, et/ou d’irréligion et/ou d’incroyance permettra de saisir ce qui relève de généalogies propres à un ensemble social et culturel donné.

3. L’indifférence religieuse est probablement plus difficile à cerner que l’athéisme, en vertu du peu de bruit qu’elle fait, n’étant pas militante, ne cherchant pas à s’exprimer dans l’espace public. Il appartient à l’histoire de dire si elle était déjà répandue à certaines époques ou si elle est une attitude spécifique aux sociétés contemporaines. Pour le présent, cette attitude peut être précisée :

– soit par des recherches qualitatives : entretiens ou observations ethnographiques, par exemple analyse de l’indifférence religieuse dans des catégories particulières (chez les adolescents, dans des milieux sociaux particuliers), dans des régions de différentes origines confessionnelles,

– soit à travers des résultats d’enquêtes quantitatives.

Il s’agira de montrer qu’il existe plusieurs formes d’indifférence ; celles-ci s’expriment selon des modalités particulières, qu’elles soient discursives ou pratiques, affirmées ou discrètes, individuelles ou collectives… Certains sociologues distinguent par exemple une indifférence d’ordre plutôt cognitif (absence d’intérêt pour connaître un ou des domaines religieux) et une indifférence d’ordre plutôt existentiel (ne donner aucune importance au religieux dans sa vie). Les affirmations d’indifférence religieuse ne sont peut-être pas toujours aussi absolues qu’on pourrait le croire a priori, et sur fond d’indifférence religieuse, un doute ou des interrogations religieuses peuvent se manifester dans certains contextes événementiels ou à certaines périodes de la vie.

Ce colloque est préparé par Pierre Bréchon, Sciences po Grenoble, Lionel Obadia, Université Lyon 2 et Anne-Laure Zwilling, CNRS Strasbourg, en lien avec le bureau de l’AFSP.

Les propositions de communications doivent nous parvenir avant le 15 octobre sous la forme suivante :

– un titre (provisoire) de communication,

– une présentation en une page de l’objectif poursuivi, des données utilisées,

– une notice biographique rapide.

Les documents seront envoyés par e-mail à nos trois adresses :pierre.brechon@iepg.fr ; Lionel.Obadia@univ-lyon2.fr ; anne-laure.zwilling@misha.cnrs.fr.

La décision sur les propositions sera communiquée très rapidement, de manière à ce que chacun puisse préparer son texte dans de bonnes conditions. Les textes seront attendus au 11 janvier. Il conviendra aussi de fournir avec le texte une page de résumé, qui sera diffusée à tous les participants.

New book just published: The Intimate: Polity and the Catholic Church. Laws about Life, Death and the Family in So-called Catholic Countries. KAREL DOBBELAERE & ALFONSO PÉREZ-AGOTE (eds.). KADOC Studies on Relgion, Culture and Society nr 15. Louvain: Leuven University Press: February 2015. http://upers.kuleuven.be

For centuries the Catholic Church was able to impose her ethical rules in matters related to the intimate, that is, questions concerning life (from its beginning until its end) and the family, in the so-called Catholic countries in Western Europe. When the polity started to introduce legislation that was in opposition to the Catholic ethic, the ecclesiastical authorities and part of the population reacted. The media reported massive manifestations in France against same-sex marriages and in Spain against the de-penalization of abortion. In Italy the Episcopal Conference entered the political field in opposition to the relaxation of several restrictive legal rules concerning medically assisted procreation and exhorted the voters to abstain from voting so that the referendum did not obtain the necessary quorum. In Portugal, to the contrary, the Church made a “pact” with the prime minister so that the law on same-sex marriages did not include the possibility of adoption. And in Belgium the Episcopal Conference limited its actions to clearly expressing with religious, legal, and anthropological arguments its opposition to such laws, which all other Episcopal Conferences did also. In this book, the authors analyse the full spectrum of the issue, including the emergence of such laws; the political discussions; the standpoints defended in the media by professionals, ethicists, and politicians; the votes in the parliaments; the political interventions of the Episcopal Conferences; and the attitude of professionals. As a result the reader understands what was at stake and the differences in actions of the various Episcopal Conferences. The authors also analyse the pro and con evaluations among the civil population of such actions by the Church. Finally, in a comparative synthesis, they discuss the public positions taken by Pope Francis to evaluate if a change in Church policy might be possible in the near future.

Introduction. Karel Dobbelaere & Alfonso Pérez-Agote

Euthanasia and the Belgian Catholic World, Liliane Voyé & Karel Dobbelaere

“Mariage pour tous”: The Same-Sex Marriage Controversy in France, Céline Béraud & Philippe Portier

The Italian Catholic Church and the Artificial-Insemination Referendum, Annalisa Frisina, Franco Garelli, Enzo Pace & Roberto Scalon

Ethical Challenges of the Catholic Church in Portugal : The Case of Same-Sex-Marriage, Helena Vilaça & Maria João Oliveira

The Catholic Church Faces Ethical Challenges in Spain : The Regulation of Abortion, Alfonso Pérez-Agote, Jose Santiago & Antonio Montañés

Comparative Synthesis, Karel Dobbelaere, Alfonso Pérez-Agote & Céline Béraud

Poste vacant, l’Ecole pratique des hautes études à Paris (Sorbonne)

A l’Ecole pratique des hautes études à Paris (Sorbonne), un concours est
officiellement ouvert pour le recrutement d’un directeur d’études en
«histoire et sociologie des protestantismes».

La date limite pour déposer sa candidature est le mardi 10 mars 2015 à
minuit.

Pour tout renseignement consulter : www.ephe.fr <http://www.ephe.fr>

APPEL À PROPOSITIONS POUR LE PRIX SISR DU MEILLEUR ARTICLE ET LE PRIX SISR DU PREMIER ARTICLE

Le prix SISR du meilleur article

La SISR invite à proposer les nominations des articles en sociologie des religions pour le Prix SISR du meilleur article. Des articles publiés dans des journaux scientifiques en 2013/2014 en Français ou en Anglais peuvent être désignés par l’auteur ou par les membres de la SISR en envoyant une lettre de nomination ainsi que l’article, en forme électronique, au Président du Comité pour le Prix SISR du meilleur article (mkoenig@gwdg.de ). Les lauréats recevront leur prix lors de la Conférence de la SISR en 2015 à Louvain-la-Neuve. Le délai de dépôt des nominations est le 31/1/2015.

Le prix SISR du premier article

La SISR invite à proposer les nominations des premiers articles des doctorants ou de jeunes post-doctorants. Des articles publiés en 2013/2014 en Français ou en Anglais peuvent être désignés par l’auteur ou par les membres de la SISR en envoyant une lettre de nomination ainsi que l’article, en forme électronique, au Président du Comité pour le Prix SISR du premier article (joerg.stolz@unil.ch ). Les lauréats recevront leur prix lors de la Conférence de la SISR en 2015 à Louvain-la-Neuve. Ils recevront aussi un remboursement des coûts de transport pour assister à la Conférence (1.500,- EUR maximum). Le délai de dépôt des nominations est le 31/1/2015.

CALL FOR PROPOSALS FOR THE ISSR BEST ARTICLE AWARD AND THE ISSR STUDENT PAPER AWARD

ISSR Best Article Award

The ISSR invites nominations for an award to the best article on the sociology of religion. Journal articles published in 2013-2014 in French or English may be nominated by the authors or ISSR members by sending a nomination letter and the article in electronic format to the Chair of the ISSR Best Article Award Committee (mkoenig@gwdg.de). Winners will receive their awards at the 2015 ISSR Conference in Louvain-la-Neuve. The deadline for nominations is 31/1/2015.

ISSR First Paper Award

The ISSR invites nominations for the first published paper by a graduate student or early postdoct. Papers published in 2013-2014 in French or English may be nominated by the authors or ISSR members by sending a nomination letter and the article in electronic format to the Chair of the ISSR First Paper Award Committee (joerg.stolz@unil.ch). Winners will receive their awards at the 2015 ISSR Conference in Louvain-la-Neuve and travel costs incurred for attending the Conference will be reimbursed in the amount of up to 1.500 EUR. The deadline for nominations is 31/1/2015.

New Master’s Program in Religious Studies* at The American University of Rome (AUR).

I am pleased to announce the “new Master’s Program in Religious Studies” at
The American University of Rome (AUR).

The Program offers an interdisciplinary and methodologically diverse study
of religion with the focus on the historical, social and cultural context
of Rome, Italy and the Mediterranean. It will enable students to study
various religious traditions that played an important role in the history
and culture of Rome, Europe and the Western civilization in general,
including the ancient Roman religions, Judaism, Christianity and Islam. The
Program benefits from the wealth of artistic, cultural and academic
resources of Rome which provide unique opportunities for study (including
an important component of on-site learning), research and internships.
As all other AUR Programs, the emphasis is placed on both academic and
professional goals, on intellectual development and transferable skills.
Apart from knowledge of particular religious traditions, students will
obtain knowledge and skills necessary to understand and work in the areas
of:
   – Religious Traditions in Modern Society
   – Religion, Conflict and Crises
   – Intercultural and Interreligious Dialogue

The MA Program in Religious Studies has a *15-month duration* and will
start in the *Fall of 2014*. Please look at our
websitehttp://click.iwsend.com/?ju=fe5a11797361077d7c14&ls=fe0010747065007d77127070&m=fe9a15707665027577&l=fecb15737d67017d&s=fe2e1271716c077c741c71&jb=ffce15&t=

For more details on course content, as well as information on admission
requirements, assessment of student learning, time limits and potential
career paths and costs.

We thank you for disseminating the information to interested students and
colleagues. We look forward to hearing from you and to meeting you!

Dr Richard Hodges
President, The American University of Rome

INTERNATIONAL SYMPOSIUM: BRINGING THE SOCIAL BACK INTO THE SOCIOLOGY OF RELIGION

Friday 2 May 2014, Queen’s University Belfast (Senate Room)

09.00 – 09.30 Welcome and introduction by symposium organisers

Véronique Altglas, Eric Morier-Genoud and Matthew Wood

09.30 – 10.45 Understanding Faiths and Theologies

Christophe Monnot (University of Lausanne, Switzerland)

Does being a good sociologist of religion mean being a specialist in a specific faith?

Gwendoline Malogne-Fer (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités, CNRS, France)

Protestant churches and the ‘marriage for all’: ‘theological’ criteria and the sociological approach

10.45 – 11.15 Break for refreshments

11.15 – 12.30 Understanding Mysticism and Spirituality

Alix Philippon (Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence, CHERPA, France)

Essentialization, idealization and vilification: a reassessment of axiological neutrality in the sociological study of ‘mystical’ and ‘political’ Islam in Pakistan

Véronique Altglas (Queen’s University Belfast, UK)

Spirituality and discipline: not a contradiction in terms

12.30 – 13.30 Lunch

13.30 – 14.30 Ethnographic film: Laatoo: Dance and Spirituality in Pakistan

Directed by Alix Philippon and Faizaan Peerzada (2003)

14.30 – 15.45 Understanding Emotions and Behaviours

Yannick Fer (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités, CNRS, France)

Studying religious emotions as a social fact: from pre-notions to the (re)shaping of a sociological object

Matthew Wood (Queen’s University Belfast, UK)

Congregational studies, worship, and region behaviour

15.45 – 16.15 Break for refreshments

16.15 – 17.30 Understanding Mission and Secularisation

Eric Morier-Genoud (Queen’s University Belfast, UK)

Reverse mission? A critical approach

Christopher Bunn (University of Glasgow, UK)

Foucault’s neglected secularisation: new pastoralism, confession and messianic managerialism

17.30 – 18.45 Ethnographic film: Bread or Coconut: Moorea and the Two Traditions

Directed by Yannick Fer and Gwendoline Malogne-Fer (2010)

18.45 – 19.00 Closing remarks

 

Registration is free (includes lunch) but must be booked before 11 April 2014:

please contact Véronique Altglas (v.altglas@qub.ac.uk)